Je poste mon article, malheureusement sans les photos...J'ai tant de belles photos et les trier demande un gros travail.... je suis très en retard...mais cela viendra... je ne sais quand car je suis déjà en partance pour les Falklands et le Grand Sud!

Merci pour votre patience... Bonne lecture malgré tout

Nelly

Notre route: de Tena à Quito en descendant vers le sud de la Sierra puis en rejoignant la côte

Nos escales: d'abord la Sierra, puis la côte.

Tena: départ dimanche 6 décembre à 9h: 5 h de bus jusqu'à
Riobamba: 2 nuits à l'hostal "la Estacion" face à la vieille gare ferroviaire. À l'arrivée vite au marché de Cajabamba où nous mangeons du cochon grillé. le lendemain, lundi 7, montée au pied du Chimboazo jusqu'à plus de 4800m, départ mardi 8, 4 h de bus pour
Ingapirca, ruines Incas et Cañaris, une nuit dans l'hostal en face des ruines. Village authentique où ne s'arrêtent que très peu de touristes.Il fait froid la nuit. Halte sympa. Le site eat dans un très beau cadre. Départ mercredi 9, 2 heures de bus pour
Cuenca, 2500 m d'altitude. Il fait bon! 2 nuits à l'hostal Casa del rio, pas mal placé. Visite du centre ville colonial, beau et agréable, cafés et restos sympa… et cathédrales!! Achat délicat d'une veste en cuir pour Siegfried.

Vendredi 11 déc.: 8 h de bus pour la côte en passant par le magnifique parc national de Cajas. paysage de panamo, lacs et montagnes. Changement de Bus à Guayaquil pour:

Puerto Lopez, 3 nuits à l'hostal Itapoa de Maria, Brésilienne. petit bungalow de bois sur pilotis, avec balcon et hamac. sympa! pas les pieds dans l'eau, mais au bord du Malecon encore en plein travaux juste avant la haute saison touristique équatorienne. Pour l'instant, il y quelques touristes, mais la plage n'incite pas à la baignade.

Puerto Lopez est un village de pêcheurs: il faut se lever tôt pour assister au retour de la pêche. Déchargement sous les attaques des frégates… Les pélicans sont plus paisibles mais aussi avides. Un matin: petits bateaux et petits poissons. Le lendemain, les gros bateaux pour la pêche au gros sont mouillés au large et déchargés à l'aide de petites embarcations: requins, espadons, thons et autres grosses prises, dont de gros calamars.

Nous avons loué des vélos à l'hotel pour visiter la réserve de Machalilla, et la plage protégée de Los Frayles , mais Siegfried crève 2 fois ....Heureusement, nous avons le numéro de téléphone de l'hostal!

Digne d'intérêt est le site et village de Agua blanca, sur des ruines précolombiennes de la culture Manteña (VII au XVI S. S.), la dernière à avoir peuplé la côte avant l'arrivée des Epagnols. Le deuxième jour, je vais à vélo, visiter le site et le petit musée. Belle balade, puis masque presque total de boue, bain dans le bassin d'eau sulfureuse. Délicieuses empañadas de verde con queso au modeste prix de 50 cents. que je savoure avec un lait de coco frais bu directement à la paille dans la noix.

Siegfried est parti pour l'excursion à l'Isla de la Plata, sensée ressembler aux Îles Galapagos. Siegfried y voit des " blue feet boobies" , un Américain retraité et installé à Cuenca et des jeunes femmes, dont une particulièrement charmante! Le soir, vol du vélo que Siegfried a emprunté au gendre de l'hotelière pour aller faire des courses. Négociations: il faudra payer 350$!

Lundi 14: départ pour Canoa, destination finale. Nombreux changements de bus et stop à: Montechristi, origine du chapeau Panama fabriqué avec la paja toquilla des palmiers de la région. Visite des fabriques et achat de 2 panamas.. de qualité ... raisonnable! les prix varient selon la finesse de la paille et lemtemps mis pour la fabrication à la main. Une dame qui est en train de fabriquer un sombrero bien ouvragé de femme, me dit qu'elle travaille environ 5h/ jour pendant 2 semaines pour faire un tel chapeau, tressé main. Je ne sais combien il sera vendu ni combien cette femme sera payée!

Bus jusqu'à la côte et la station balnéaire de: Crucita: le long du malecon (la promenade du bord de mer ou de rio), des hotels, cubes de béton attendent, vides, les touristes équatoriens qui vont déferler à partir de Noël.... Quelques gringos (nom donné aux Étrangers) fanas de deltaplane entre falaise et mer.... la plage coincée entre de fortes vagues et le malecon, n'est pas prpoice à la baignade , surtout à marée haute!! Le lendemain matin avant de prendre le bus pour Canoa, nous assitons au retour des sardiniers.... sous des immenses toits de paille, sur de gigantesques tables sont déversées, triées et nettoyées à la main des tonnes de sardines. Des contrôleurs comptent le nombre de caisses qui seront chargées dans des camions et livrée à l'usine! donc si vous mangez des sardines d'Équteur, je sais d'où elles viennent. Selon un contrôleur, les ressources de la mer , en sardines du moins, sont inépuisables!! Mardi 15 déc. : plusieurs bus pour arriver (assez vite) à Canoa en passant par la ville balnéaire de Bahia de Caraquez avec sa rangée de buildings qui longent l'entrée de l'estuaire aux eaux plutôt sabloneuses. Arrivée vers midi à Canoa.

Petit zoom sur Canoa: village devenu spot de surf le long d'une belle et longue plage, et transformé en repère de routards qui préfèrent flâner sur la côte sous des paillottes que de grimper sur les sentiers de la Sierra. Canoa attire aussi, bien sûr, des touristes équatoriens! Heureusement ni les uns ni les autres ne sont encore arrivés! quel plaisir cette ambiance de hors saison! Une autre population occupe Canoa et on la remarque particulièrement le soir sur les bancs des bars , ou plutöt d'un bar , le "Surf shak". Ce sont des Américains retraités qui réchauffent leurs vieux os à l'aide de Caipiriña et de bière ( la happy hour est très généreuse). La plupart possède un appartement dans une des résidences du front de mer à côté de Canoa. Rien de bien magique, mais on y vit "cool"! . Il y a aussi quleques Autraliens, Allemands et Hollandais. Tout le long du large chemin de terre qui longe la playa de Canoa , il y a du côté terre quantité d'hostales et de restaurants plus ou moins charmants et attirants, bois, toits de paille ou béton peint et tôle... Nous trouvons l'hotel "la vista" mentionné par le routard: le bâtiment est en bois et les chambres face à la mer offrent balcon avec hamac. Sympa! obtenons une ristourne: 30$ pour une "matrimonio". Le côté plage est rempli de paillottes bars et restos qui offrent de bons ceviche (de poisson, crevettes et conchas), poissons et crustacés. Je teste les "conchas" à la poêle. Elles sont énormes et assez caoutchouteuses! Il paraît qu'elles viennent de la mangrove. Au programme: marches sur la plage, bains dans les vagues et photos du départ des pêcheurs dans une belle lumière voilée.,Il reste quelques pêcheurs qui partent au début de la marée montante. Il faut descendre les bateaux jusqu'à la mer en les faisant glisser sur de gros rouleaux taillés dans des arbres. Absolument impressionnante leur façon de partir vers le large et de franchir les rouleaux! Leurs barques à fond plat les escaladent allègrement grâce à leur moteur hors bord très puissants.

Jeudi 17: départ pour Quito: bus à 6h40 pour Bahia puis connexion à 8h pour Quito. Au moins 9 h de bus nous attendent! De toute façon, nous sommes réveillés à 5.30 par le taxi collectif chargé de transporter nos gros bagages restés à Tena et qui vont faire sans nous le retour sur Quito. Très bonne organisation de Siegfried et de cette société de taxi! le bus climatisé n'est pas plein. Nous pouvons nous étaler... La zone côtière verdit, cultures variées et bananeraies: l'Équateur est bien le premier exportateur mondial de bananes! Puis le relief s'accentue et nous tarversons une chaîne de montagnes très pentues couvertes de forêt. Enfin à nouveau un rio au courant agité! De chaque côté de la Sierra, il y a une zone de montagnes humides dont les sommets baignent dans le brouillard et les nuages.

Puis nous rejoignons la Panaméricaine et remontons vers le Nord et Quito. Arrivée au terminal terrestre sud vers 16h après 8 h de trajet. Mais on peut dire que les bus de grandes lignes sont confortables, fiables et assez sûrs!

Programme à Quito avant de prendre l’avion:

une grimpette sur le volcan Pinchincha que Siegfried et Emily ont déjà faite. Arrivés en haut par un temps bouché, nous avons subi une tempête de grêle qui a rendu bien périlleuse la descente de la partie de rochers escarpés sous le sommet, d'autant plus que il fut très difficile de retrouver le chemin. Ensuite, sur le plateau dénudé, au milieu du Paramo, un orage s'est déclenché et la foudre est tombée plusieurs fois tout près de nous!
Arrivée à l'hotel trempés et glacés!
samedi virée en bus jusqu'au magnifique marché de Otavalo à 1h30 vers le nord... Le peuple Otavalo, surtout des commerçants, est très présent dans la vie économique, sociale et politique de l'Équateur. Ils viennent de toutes la région, habillés en costume traditionnel, vendre animaux, produits de la ferme, vêtements, chapeaux et beaucoup d'autres choses. La ville entière n'est qu'un vaste marché! Cochon grillé sur un petit stand au menu du repas de midi.
Dimanche, j'avais bien envie d'aller symboliquement enjamber l'Équateur au lieu appelé "la mittad del mundo" ... car dans quelques semaines, je franchirai peut-être le cercle polaire sud.... En fait, pas d'Équateur symbolique, nous passerons le dimanche dans le Quito colonial très animé: dans un beau monatère franciscain, une exposition de crèches, véritables oeuvres d'art, nous rappelle que c'est Noël dans quelques jours!
Avion dans la nuit : long voyage avec un stop d'une journée à Houston, Texas. Escapade en bus (il n'y a que des noirs dans les bus) à la recherche (vaine) d'un centre ville! Sous la pluie, les têtes des gratte-ciels (qui portent bien leur nom) se fondent dans le brouillard. Autre vaine recherche: manger autre chose qu'un Hamburger frites mayonnaise! J'ai essayé la salade, mais on m'a servi une mayonnaise à la salade! On comprend pourquoi il y a tant d'obèses!
Arrivée le 22 décembre à Munich et quel plaisir d'être accueillis par Emily qui est venue nous chercher en voiture. :)

les "Grittibänz" de Marie pour le jour de la Saint-Nicolas;

les "Grittibänz" de Marie pour le jour de la Saint-Nicolas;

Notre voyage. Détails et réflexions... pour ceux que cela intéresse!!

Départ en bus, à 9heures, de Tena le dimanche 6 janvier, jour de la Saint - Nicolas. Le climat équatorial ne nous berce pas dans cette ambiance, mais Maria a cuit hier soir, selon la tradition suisse, des "Grittibänz", petits personnages en pâte briochée. J'emporte le mien pour le voyage qui va durer 5 heures jusqu'à Riobamba.

Dans les gares routières, généralement propres, bien organisées et très fréquentées, les " racoleurs" de bus sont très actifs et donnent fortement de la voie. Chacun crie la destination de son bus à chaque arrivant! à Riobamba, une anecdote amusante: de retour de notre rando au Volcan Chimborazo, notre camioneta nous dépose au terminal de bus, je rentre dans le hall pour me rendre aux toilettes; un homme me propose un bus pour "Quito, Quito" ! je lui réponds: "No, los baños!" , alors un autre se précipite vers moi, me montrant le bus pour la ville de Baños!!! finalement, si je veux aller aux toilettes, mieux vaut que je demande "los servicios", il n'y a pas de ville de ce nom-là!

Arrivée à Riobamba vers 15 h, installation dans un hotel vieillot et ancien mais plein de charme dans le centre ville, Hotel "la estation " situé, comme son nom l'indique" en face de la gare ferroviaire. Cette gare au charme désuet et, comme le "Tren Ecuador" en voie de réhabilitation va reprendre du service pour transporter les touristes et les emmener jusqu'au fameux "Nariz del diablo au-dessus de la ville de Alausi, 1h30 de bus au sud de Riobamba. Jusqu'à présent le célèbre petit train part de Alausi. Nous ne ferons pas cette excursion car elle est vraiment toursitique et en conséquence pas bon marché!! ... et surtout, nous avons fait mieux en montant jusqu'au pied du dôme du volcan Chimborazo. Un dénivelé de 1000m entre 3800 et 4800m, ça se sent au niveau... du souffle! mais nous, les vieux, avons bien tenu le coup par rapport aux deux jeunes hommes, un Espagnol et un Français rencontrés à l'hotel.

Montée dans un paysage grandiose face à l'imposant Chimborazo et dos au plateau des Andes, sur un sentier dans les herbes du "paramo", étendues rases et sauvages battues par les vents d'altitude. Vastes paysages souvent époustouflants!

Le paramo est un trésor naturel à protéger comme l'eau en Amazonie. Un grand panneau averti la population: "El paramo es fuente de vida. Cuidalo" .

ils sont nombreux, au bord des routes, les panneaux qui incitent la population à prendre soin des richesses naturelles du pays. Beaucoup de panneaux, également, s'adressent aux citoyens, les incitant à acheter "national" : "Si compres, primero Ecuador" . D'autres leur expliquent que l'Ecuador a déjà beaucoup changé et que le changement continue: "Ecuador ya cambió": une certaine propagande...

Revenons à Riobamba: l'après-midi de notre arrivée, après avoir déposé nos lourds sacs à dos , nous reprenons un bus pour le village proche de Cajabamba. où se tient le marché hebdomadaire du dimanche. Un marché vraiment local où les paysans des environs viennent vendre leurs productions: cela ne vaut pas en couleurs et en pittoresque un marché indien, mais c'est quand-même un régal pour un oeil de photographe... un régal également pour nos estomacs vides: dans le hall réservé à la restauration, les cochons grillés entiers rivalisent dans de gigantesques plats sur des étales tenues par les cuisinières. Nous en testerons 2 pour 2$ 50 à chaque fois avec pepitas (pommes de terre) et un morceau de couenne bien croustillant!

Deuxième nuit à Riobamba dans la fraîcheur (2850 m) puis départ en bus en direction de Cuenca. Nous avons décidé de faire un stop dans un village un peu paumé à quelques kilomètres de la Panaméricaine, Ingapinca, où se trouvent les plus belles ruines incas d'Équateur (il n'y en a pas beaucoup d'autres!) Les Incas se sont installés sur des ruines de l'ethnie indigène locale, les Cañaris).

Le guide du Routard mentionne une Hostal un peu chaotique mais familiale et sympa!

Connexion de bus incroyablement réussie, à la minute près et arrivée juste avant la nuit. Repas local et simple devant le feu de cheminée allumé par Siegfried. Il fait froid, nous sommes à 3200m. Chambre rustique, salle de bain bricolée... mais le lendemain, desayuno (petit déjeuner ) bon et copieux. Visite des ruines et du petit musée. Très bel endroit, vaste, ouvert sur des montagnes douces et verdoyantes. Petite balade, déjeuner et départ pour Cuenca directement du village: 2 heures de route.

Nous trouvons, grâce au routard, une hostal au bord du rio. Plusieurs expériences heureuses avec la catégorie "bon marché" du Routard , soit 30$ la chambre pour 2 personnes, un "matrimonio" .

Le bus Riobamba-Cuenca suit la fameuse Panaméricaine...qui traverse l'Équateur Et d'autres pays d'Amérique du sud du Nord au Sud, en grande partie au milieu d'une vaste vallée fertile ou serpente en hauteur, fleurtant avec les nuages. Il ne faut pas oublier que nous sommes toujours autour de 3000m d'altitude: Riobamba et Cuenca sont respectivement à 2750 et 2500 m d'altitude. Le village où nous dormirons ce soir, situé entre les 2, Ingapirca se niche à 3200m.

les femmes travaillent dans les champs, habillées de leur costume traditionnel que je trouve si peu fonctionnel. Elles doivent ètre "gênées aux entournures" dans le

Beaucoup doivent grimper de belle façon car les champs, bien que à flanc de montagne, ne sont pas travaillés en terrasses. Beaucoup de fermes (les maisons sont vraiment rudimentaires et les conditions de vie difficiles) ont accrochées aux flancs des montagnes.

C'est dans cette immense vallée que se trouvent les anciennes haciendas, dont les grands domaines ont été redistribués entre les petits paysans. Ceux-ci sont, parait-il. propriétaires de leur lopins de terre.

La Sierra traverse le milieu du pays du NOrd au Sud. C'est une plaine d'altitude, plus ou moins large, plus ou moins encaissée bordée de 2 chaînes de montagnes volcaniques.

Le paysage varie sans cesse au bord de cette route ainsi que dans tous le pays en fonction de l'altitude: le climat, les précipitations, la végétation et l'agriculture changent constamment. Presque partout, beaucoup de vaches!

C'est la nature qui est impressionnante en Équateur et non les villes, laides et bétonnées pour la plupart. Exceptions: le centre historique de Quito et celui de Cuenca. Depuis la colonisation rien de beau n'a été construit!

Ce qui m'a le plus étonnée c' est la sécheresse de la côte pacifique, en tout cas, pour ce que nous en avons vu, à peu près au centre.

Je m'imaginais, au niveau de l'Équateur, une côte baignée de verdure et de grands arbres, or les rios sont à sec. Il ne pleut pratiquement que de janvier-février à avril. En juillet-août, les arbres perdent complètement leurs feuilles. La végétation forme ce qu'on appelle " bosque tropical seco" (forêt tropicale sèche). Les magnifiques arbres qui rendent impressionnante cette forêt clairsemée sont les "ceibos", arbres qui peuvent devenir millénaires. Ils poussent extrêmement lentement. pendant plus de 200 ans, leur tronc est vert, renflé à mi-hauteur comme une bouteille. Ils produisent une espèce de fibre que les Manteñas filaient et avec lesquels ils aisaient des vêtement. Cette fibre, le kapok, sert ou servait aussi à bourrer les oreillers. J'ai connu en Afrique ces arbres majestueux sous le nom de Kapokiers ou Fromagers..Adulte, le bas de leur tronc, est formé de vagues verticales qui réservent de grands creux entre chacune d'elles.

À la saison sèche, ils perdent leurs feuilles. Nous les avons vus dénudés et, par endroit, avec de jeunes feuilles d'un beau vert tendre.

Si l'Océan Pacifique n'apporte pas l'humidité et la chaleur, c'est à cause du courant froid Humboldt qui passe au large. El Nińo lutte contre lui et apporte chaleur, et peut causer beaucoup de dégats. On le craint particulièrement actif cette année!

Tiens! nous passons devant une "Dulceria " : les Équatoriens mangent beaucoup de sucreries ... de plats en sauce où l'huile ne manque pas! et l'on rajoute de la mayonnaise! les femmes sont en majorité, trop grosses, les bourrelets sont exhibés sans honte et les hommes semblent aimer!

20- Viajando en Ecuador